«… La valllée de l’Ognon,
un lieu privilégié où s’exprime harmonieusement
le dialogue entre la rivière et les multiples
témoignages laissés par l’homme …»
Véritable livre d’histoire, la vallée de l’Ognon - parcourue selon Gollut (XVe siècle) par une rivière douce et lente qui coule sans effort par païs gras, prairies herbues, terres fertiles et collines vineuses - abrite un patrimoine remarquable par l’homogénéité de son ensemble.
Des villages aux silhouettes caractéristiques, avec ces grosses maisons franc-comtoises, la maison du polyculteur, groupées autour de l’église, au clocher en forme de bulbe, et de petits édifices publics, fontaines ou lavoirs.
Des bourgs et petites villes, telles que Pesmes, Marnay, Rougemont… qui ont gardé leur aspect médiéval, après avoir permis pendant des siècles aux habitants de se protéger contre l’envahisseur, avec leur château, leur église, leurs places et leurs maisons.
D’anciennes places fortes, ainsi Montrambert, Étrabonne, Valleroy, Oricourt… Des «petits châteaux» des présidents et conseillers du Parlement de Besançon qui venaient au bord de l’Ognon y construire leur résidence, telles que Montmirey, Moncley, Jallerange, Boulot, Pin…
Des abbayes, comme Acey, toujours occupée par les moines cisterciens, et Bellevaux. Des forges, des manufactures, témoignages de l’époque où la vallée était industrielle.Troisième rivière de Franche-Comté, l’Ognon traverse deux régions et quatre départements sur 215 km. La grande originalité de son bassin versant est sa forme très allongée : dans sa plus grande largeur, il ne dépasse pas 25 km et ne mesure plus que 12 km à hauteur de
Sornay.
Bordée de collines boisées, la Basse Vallée de l’Ognon alterne champs, bocages, forêts, zones humides et s’étend jusqu’aux premiers reliefs où se concentrent les villages et les principales routes. La Moyenne Vallée, au relief forestier plus accusé, comprend les mêmes paysages faits de petits ensembles cloisonnés et d’espaces agricoles. Les monts de Chailluz la séparent de la vallée du Doubs.
De grand intérêt écologique, l’ensemble de la Vallée de l’Ognon a été classé en ZNIEFF de deuxième catégorie. Son milieu humide, son
principal attrait, est particulièrement
riche en espèces animales. Les prairies alluviales servent de halte à de nombreux migrateurs et de lieux de reproduction.
Le long des rives, la végétation compose le passage progressif de l’espace aquatique mobile à la terre ferme : herbiers, renoncules, roselières, roseaux, massettes, joncs, saulaies et les fameuses aulnaies de l’Ognon.
Véritable livre de l’histoire, la vallée de l’Ognon parcourue par « une rivière douce et lente qui coule sans effort par païs gras, prairies herbues, terres fertiles et collines vineuses » (Gollut -XVIe siècle), abrite un patrimoine remarquable, moins par la qualité architecturale de telle ou telle construction ou par la grandeur de l’un ou l’autre site, que par l’ensemble homogène qu’elle constitue : patrimoine fait de bourgs, de villages, de châteaux, d’abbayes, de vestiges de l’époque industrielle, de petits édifices publics... flore et faune spécifiques au milieu humide, aux prairies alluviales, aux fameuses aulnaies de l’Ognon.
Long de 215 km, l’Ognon prend sa source au Ballon de Servance dans les Vosges, et se jette dans la Saône un peu en amont de Pontailler-sur-Saône. Partagée entre la Bourgogne et la Franche-Comté, la troisième rivière comtoise, après le Doubs et la Saône, avec un bassin de 2265 km² parcourt quatre départements : la Côte d’or, le Jura, le Doubs et la Haute-Saône.
Bordée de collines boisées, la « basse vallée » de l’Ognon alterne champs, bocages, forêts, zones humides, et s’étend jusqu’aux premiers reliefs. Les villages aux silhouettes caractéristiques, avec leurs massives maisons franc-comtoises groupées autour de l’église au clocher en forme de bulbe, se concentrent le long des routes. « Voie des Ducs de Bourgogne, reliant les capitales de Bourgogne et de Franche-Comté », la découverte de la vallée de l’Ognon commence par la visite de Talmay (1) qui se situe à son embouchure, face à l’endroit où l’Ognon se jette dans la Saône. Son beau château XVIIIe et son parc sont le lien qui unit la Bourgogne et la Franche- Comté.
On quitte la Bourgogne pour remonter la vallée de l’Ognon en direction du département du Jura. Après s’être arrêté au château de Dammartin (2), construit par une famille de parlementaires franc-comtois, et à Montmirey-la-Ville (3), dont le parc du château conçu par Brice Michel se visite toute l’année, on aperçoit les remparts de Pesmes (4), Cité de caractère et l’un des Plus Beaux Villages de France, qui, comme Marnay et Rougemont, a gardé son aspect médiéval et regroupe autour de son château (5) et de l’église Saint Hilaire, des maisons des XVe, XVIe et XVIIe siècles de grande qualité. Pesmes, avec ses commerces, restaurants, hôtel et camping, invite à prolonger le séjour.
Le voyage se poursuit soit sur la rive gauche de l’Ognon avec le charmant village de Malans et le parc du château Sainte Marie (6) dans lequel le sculpteur Andrea Malaer et ses invités ont donné libre court à leur imagination, soit sur la rive droite avec la terrasse et la chapelle néo byzantine unique en Franche-Comté du château de Montrambert (7) qui domine la vallée de l’Ognon.
Le château XVIIIe de Sermange (8) et son parc est l’étape suivante de notre périple qui se poursuit avec l’église de l’abbaye cistercienne d’Acey (9), dont la communauté est la seule héritière des 13 monastères d’hommes fondés en Franche-Comté au XIIe siècle encore en activité.
Dès l’entrée dans le département du Doubs, nous sommes invités à visiter le parc du château de Jallerange (10), un de ces petits châteaux des présidents et conseillers du parlement de Besançon avec ses jardins à la française considérés comme les plus charmants et exacts de Franche-Comté, et les châteaux d’Étrabonne (11) et de Cordiron (12), des XIIIe et XIVe siècles, anciennes maisons fortes de la vallée de l’Ognon. Marnay (13) est la ville étape suivante. Cité de caractère, elle possède les commerces, la base de loisirs et le camping nécessaires à la poursuite du voyage.
Viennent ensuite les châteaux de Pin (14), de Vregille (16), de Boulot (17) qui, dans le département de la Haute-Saône, sont sur la rive droite de l’Ognon. Les jardins pour les uns, les salles basses et les salons XVIIIe siècle pour les autres se visitent sur rendez-vous. Le château de Moncley (15), chef d’œuvre de l’architecture néo-classique française, implanté sur la rive gauche, est accessible via l’office de tourisme de Besançon.
On entre dans la moyenne vallée à Voray-sur-l’Ognon. La vallée se resserre, les paysages changent avec un relief forestier plus accusé, une végétation plus composite.
L’ancienne abbaye de Bellevaux (18) construite entre 1786 et 1788 et le château de Fondremand (19), avec son impressionnant donjon du XIVe siècle, accueillent les visiteurs dans cette partie de la vallée de l’Ognon. Entre Rougemont et Montbozon, les Forges de Montagney (20) sont le témoignage important de la métallurgie des XVIIIe et XIXe siècles qui animait la vallée. Rougemont (21), autre petite cité de caractère, est la halte suivante du voyage avec ses commerces, sa base de loisirs et son camping proches. Elle conduit à Bournel (22), étonnant château néogothique, dont on peut visiter les parcs et les jardins inscrits au titre des Monuments Historiques.
Sur la rive droite de la rivière, le château de Valleroy (23) - Vallerois-le-Bois -, datant du XVIe siècle et miraculeusement sauvé de la ruine, et le prieuré de Marast (24), dont l’église a été construite au XIIe siècle, sont les témoins de la qualité de l’architecture dans cette partie de la vallée. La visite du château médiéval d’Oricourt (25) mettra un terme au périple proposé par l’association PHVO.